L'imaginaire est pauvre

                Je persiste à dire, d'abord et toujours faire la construction de soi. Ensuite il faut le courage de connaître les profondeurs de notre âme, les ombres qui tournent autour de nous, qui souvent troublent notre équilibre fragile.

                   Pourtant le monde parle beaucoup, ou bavarde t-il plutôt...Je n'aime pas beaucoup que l'on croie à ce que l'on dit. C'est louche. Très inquiétant. Les conneries, elles sont déjà là.

                       Je préfère les gens discret ! Toujours plus de discrétion ! Sachez avoir tord. Le monde est plein de gens qui ont raison. C'est pour cela qu'il écoeure !

                           Parfois, il m'arrive de penser, que l'affectivité humaine a inventé quelque chose qui n'existait pas : la haine, la méchanceté gratuite, la volonté de détruire pour détruire.

                                Toute cette énergie perdue, tout ça parce que les gens n'apprennent et ne progressent plus, parce qu'ils se sont figés dans leurs comportements et leurs opinions. Il faudrait que la lenteur soit retrouvée, le plaisir de vivre à contretemps, l'oisiveté studieuse, la jouissance des oeuvres majeures de l'esprit, autant de privilèges qui ne s'achètent pas.

                                J'ai bien peur que cela reste une affaire de termpérament, de complexion intime.